mercredi 5 octobre 2016

La Cinquième classe avec Jan Hare - le 5 octobre

Cette semaine, la classe a eu lieu à la maison longue autochtone à U.B.C. Nous nous sommes installés autour de plusieurs tables, et Jan Hare a commencé la conférence en partageant avec nous quelques-uns des faits au sujet de la salle de conférence dans laquelle nous étions assis. La grande galerie Sty-Wet-Tan a été construite afin d'héberger une variété de fonctions impliquant les Premières nations et la reste de la communauté à U.B.C. Quatre magnifiques poteaux sculptés par des artistes différents servent comme supports architecturaux. Lyle Wilson, de la nation Haisla, a sculpté celui qui se trouve dans le coin sud-est. Sur le sien, il y a un castor et un aigle, les symboles de son clan à Kitamaat. Dans le coin sud-ouest, il y a un poteau avec un corbeau. Celui-ci a été créé par Susan Point de la nation Musqueam. Sur le côté nord de la grande galerie se trouvent les poteaux de Walter Harris et Rodney Harris de la nation Gitskan et de Stan Beyan et Ken McNeil des nations Tahltan-Tlingit-Tsimshian et Tahltan-Tlingit-Nisga'a. Celui de la famille Harris (le coin nord-ouest) représente un loup et un louveteau, et celui de Beyan et McNeil (le coin nord-est) un homme et un corbeau.

Au cours de quelques heures, nous avons travaillé sur de diverses activités en groupes. Une de ces activités consistait à examiner quelques plans de leçon portant sur les connaissances autochtones. Professeure Hare nous a demandé de déterminer si elles avaient été bien préparées ou non, et nous avons remarqué rapidement que plusieurs de ces plans de leçons contenaient des problèmes importants. Le défaut le plus courant était en conséquence du fait qu'ils ne représentaient pas les Premières nations comme peuples ayant de l'agence dans l'histoire du Canada. Par exemple, un des plans de leçon célébrait les réussites de Samuel de Champlain, mais il a été dictée entièrement du point de vue des colons européens. Les Premières nations étaient essentiellement des spectateurs passifs. Tout au long de ce processus d'évaluation, on nous a demandé de déterminer une ou plusieurs façons d'améliorer les plans de leçon. En d'autres termes, on nous a demandé d'incorporer en eux des connaissances autochtones plus légitimes. Dans quelques cas, la manière de le faire était pour nous assez évident. Dans d'autres cas, nous avons du réfléchir et je dirai que nous aurons probablement besoin de continuer à réfléchir à de telles questions pendant la reste de nos carrières.

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