Au cours de cette
classe, professeure Hare nous a présenté le constructivisme comme théorie d'apprentissage. L'idée de base derrière cette philosophie est que les êtres
humains sont façonnés par leurs interactions sociales. Un individu
développera son identité et sa personnalité selon la façon dont les autres personnes les voient et les traitent, et, bien
sûr, comment ils agissent à leur tour.
Aujourd’hui
au Canada nous habitons dans un milieu social dans lequel nous voyons et nous
traitons les Premières nations d’une manière coloniale ou quasi-coloniale. Cette situation est apparue au cours des quelques derniers siècles en conséquence d'une longue série de relations coloniales et
hiérarchiques entre les allochtones et les autochtones. Ainsi, en tant que
société, nous avons besoin de restructurer ces relations, et en tant qu’éducateurs,
nous devons aider à démarrer ce processus dans nos écoles et dans nos salles de classe. En
bref, nous avons besoin de réorienter nos pensées et les pensées de nos étudiants envers les Premières nations en mettant en question les images coloniales et hiérarchiques que nous avons hérités et en respectant leur capacité de
se représenter eux-mêmes. Nous devons faire de notre mieux de mettre en œuvre un
nouveau système d’interaction sociale entre les allochtones et les autochtones
où le respect mutuel des identités distinctes peut fleurir.
J'ai vraiment
apprécié cette classe. Les idées partagées étaient complexes, mais elles ont
été présentées clairement. J’avais l’impression que la leçon de cette
classe allait au-delà des relations entre les allochtones et les autochtones. Selon moi, même si l'accent a été mis sur les Premières nations, professeure
Hare voulait cultiver une appréciation globale de différents points de vue provenant
de toutes les différentes expériences sociales de l’humanité.
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